Soyons clairs, aider les sans-abri pendant la canicule, c’est une affaire de vie ou de mort. Car contrairement aux idées reçues la mortalité des SDFs plus forte en été qu’en hiver, pour des accidents liés à la respiration et/ou au cœur, mais aussi aux AVC.
Les addictions diminuent la perception de la douleur, et le risque lié à l’exposition au soleil ou à la chaleur trop élevée. Si on se réhydrate avec du vin rosé ou de la bière, on peut s’endormir profondément au soleil ou sur une surface brûlante, et la personne peut y perdre la vie. Avec le COVID qui redémarre quelque peu, la perception d’avoir de la fièvre, d’être malade, est moins forte ou significative. Et tout ça quand on porte des bagages très lourds, rien ne semble plus normal. La déshydratation guette. Avec elles, les crampes, le sentiment d’étourdissement, les maux de tête…
Il y a donc une urgence pour les privilégiés que nous sommes à proposer :
1. de l’ombre, voire des lieux frais de type églises,
2. de l’eau pour une vraie hydratation, mais progressive et régulière,
3. un peu de sucre (sirop) ou un peu de sel (soupe type gaspacho) est aussi essentiel,
4. les vaporisateurs (durables, sans gaz, comme pour les plantes) peuvent aider,
5. s’il le faut, l’intervention des pompiers sera nécessaire.